Paragon : Fondation et années 20

Ces évènements se déroulent entre 1823 et 1937.

Soyez les bienvenus à Paragon city, la plus grande ville d’Amérique et foyer de nombre des héros les plus connus. La ville s’est elle même octroyée le titre de : « Berceau des super héros », une assertion que l’on peut croire ou non. Cependant, personne ne peut nier le fait qu’aujourd’hui, Paragon city abrite plus de super héros que n’importe quelle autre metropole sur la planète. Pourquoi ? Parce que non seulement Paragon city est la plus grande ville des Etats Unis, mais aussi parce que, à l’inverse des autres villes, elle n’hésite pas à supporter sa population de héros. Dans la ville de Paragon, les héros combattent le crime et les abominations avec l’accord du gouvernement et sous les applaudissements de la population. Là bas, un héros peut atteindre la gloire, la fortune, et le pouvoir aussi longtemps qu’il garde une image positive et la satisfaction des autorités locales.
Comment la ville de Paragon devint-elle un paradis pour ces héros dotés de super pouvoirs ? Pour répondre à cette question, nous devons regarder dans l’histoire même de la ville et parfois, dans de tragiques événements.

La fondation

Aucune métropole dans le monde n’est plus associée aux super héros que Paragon City. Ce qui débuta par un paisible regroupement de villages coloniaux au 18e siècle se transforma, lors de la Guerre de Sécession, en une ville portuaire florissante. La paix revenue, elle devint un important centre industriel, scientifique et commercial. Au long du premier quart du 20e siècle, Paragon City a véritablement évolué pour finalement tenir la promesse de son nom (de l’italien antique "paragone" qui signifie "référence"), représentant la grandeur qu’une ville pouvait espérer atteindre.
C’est alors que survint le désastre : le crash boursier de 1929 et la Grande Dépression qui l’a accompagné. Des décennies de croissance non maîtrisée laissèrent Paragon City particulièrement vulnérable aux ravages de la crise. L’économie s’effondra, entraînant dans sa chute les structures sociales et politiques. Le crime, organisé et de rue, combla le vide. Les contrebandiers des années 20 s’étaient déjà établis pendant la Prohibition. Dès lors, les pontes de la Mafia prirent le contrôle de la ville par la corruption, l’intimidation, et le meurtre.
Paragon devint une ville où tous les flics étaient corrompus, tous les politiciens sous la coupe d’un chef mafieux et où une personne sur deux n’avait pas de travail. Il n’y avait pas d’espoir en vue, ni personne pour protéger les faibles et les opprimés. C'est alors qu'apparut le Statesman.

Le premier héros

Né Marcus Cole, son passage du statut d’enfant des quartiers pauvres à celui de héros de classe mondiale s’est opéré durant son service dans l’armée américaine au cours de la Première Guerre Mondiale. Au lieu de rentrer chez lui en 1918, il partit vers l’Orient, décidé à explorer le monde maintenant qu’il en avait eu un aperçu. Nul ne sait où il se rendit et ce qui lui arriva dans les dix années qui suivirent. Ce que tout le monde sait, c’est qu’il était devenu bien plus que le jeune soldat envoyé combattre pour la paix en Europe lorsque son bateau accosta à Paragon City en 1931.

Cole expliqua être parvenu à débloquer les pouvoirs cachés de sa Volonté Intérieure, une explication somme toute très vague. Il était cependant indéniable que Cole possédait quelque chose, quelle que soit son origine, que l’on n’avait pas vu depuis l’époque des héros grecs : des super-pouvoirs. Cole était d’une puissance inégalée parmi les hommes, résistant aux coups de poing, de couteau et même aux balles. Peu importait l’origine de ces pouvoirs ; Cole avait trouvé à quoi ils allaient lui servir : sauver Paragon City de sa propre déchéance. Le héros en devenir prit alors le nom de Statesman, une identité qui représentait les valeurs et idéaux qui manquaient à Paragon City. Le Statesman partit à la chasse au crime sans hésiter, s’en prit aux chefs de gangs, aux politiciens véreux et autres désoeuvrés. Son costume lui permettait de rester à l’abri de la police tout en faisant bonne impression auprès de la population. En l’espace de quelques mois, il avait changé les choses. Mais ses réussites initiales n’avaient fait qu’unir les criminels de la ville contre lui. Le vent commença à tourner quand un autre héros en costume fit son apparition dans la ville : le Veilleur de l'ombre. Bientôt, ce fut le tour d’autres héros : Dream Doctor, la Vierge justicière et d’autres encore. Des hommes et des femmes hors du commun, que l’exemple de Statesman avait inspirés, sortaient de l’ombre pour relever le défi.

Vers une nouvelle ère


A crime organisé, héros organisés. Statesman, à l’instar de la solidarité dont faisaient preuve les soldats de la Grèce Antique face à la tyrannie Perse, nomma son nouveau groupe de héros la Phalange de la Liberté. Au cours des années 30, la Phalange fit le ménage dans Paragon City. Les élections municipales de 1936 virent l’arrivée de nombreux candidats pro-héros dont le résultat fut la ratification du Citizen Crime Fighting Act de 1937. Dès lors, les milices de héros pouvaient produire les criminels en justice tant qu’elles respectaient les mêmes règles que les officiers de police.

Ainsi, en l’espace de cinq ans seulement, la Phalange de la Liberté passa du statut de groupe de héros en devenir à celui d’organisation de lutte contre le crime reconnue légalement et acclamée à l’échelon national. Les héros costumés devinrent part de l’inconscient collectif, une lumière au bout du tunnel qu’était la Grande Dépression. D’autres héros rejoignirent le combat et des super-vilains, sources de nouvelles et plus sérieuses menaces, firent leur apparition. Paragon City était l’avant-scène de cette évolution et ses héros transformèrent bientôt la ville la plus dangereuse d’Amérique en la fierté d’une nation. L’ère des super-héros avait commencé.

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