La Guerre froide
Ces évènements se déroulent entre 1950 et 1977.
Le début des hostilités
Dans les années 50, l'OTAN et les pays du Pacte de Varsovie commencèrent un jeu du chat et de la souris qui allait se prolonger pendant plusieurs décennies, chaque camp étant persuadé que le seul objectif de l'autre était son annihilation totale, ce qui n'était pas totalement faux. En même temps que les menaces nucléaires et la guerre d'espions, les deux factions comptaient bien utiliser au maximum leurs unités dotées de super-pouvoirs.
Il ne fallut que quelques années pour que le gouvernement américain cesse d'aduler ses super-héros et en vienne à les considérer comme des criminels potentiels, voire des communistes en devenir ! Le deuxième Citizen Crime Fighting Act avait donné légitimité et relative protection aux héros qui acceptaient de s'enregistrer auprès des autorités de Paragon City. Pour ceux qui refusaient et voulaient conserver leur identité secrète ou qui vivaient dans d'autres états, la vie était bien plus difficile, même à Paragon City.
En 1956, le Congrès vota le Might for Right act. Cette loi transformait les super-héros en une ressource nationale, susceptible d'être recrutée sans annonce préalable par les services gouvernementaux. Au cours de la décennie suivante, la CIA, le FBI et le Département de la Défense enrôlèrent de nombreux héros, pour un service aussi bien national qu'à l'étranger. La plupart étaient heureux d'aider leur pays, mais il y eut de nombreux abus. Plusieurs héros aux convictions politiques "suspectes" furent envoyés den missions suicide en Europe de l'Est. Les héros issus de minorités souffrirent de discrimination, avec des périodes de service très longues, voire de plusieurs années, sans possibilité de communication avec leurs proches.
De 1956 à 1966, La plus grand majorité des super-héros en service furent utilisés dans le cadre de la guerre secrète conte l'Union soviétique. Pendant que des groupes publics comme la Phalange de la Liberté ou la Patrouille de l'Aube continuaient leur guerre contre les super-vilains costumés, de nombreux héros de l'ombre mouraient au combat derrière le Rideau de fer, dans les jungles sud-américaines ou en Asie du Sud-est. Ces batailles féroces ne parvinrent cependant qu'à prolonger le statu quo souvent au détriment des populations et gouvernements locaux.
Bien que constitutionnellement suspectes, ces initiatives américaines n'en étaient pas moins seulement basées sur la paranoïa. L'Union soviétique avait lancé son propre programme de super-espions et s'était constitué un corps d'élite à l'aide de séries d'expériences aussi dangereuses que mortelles. Ces soldats combattirent ainsi les super-héros américains au cours de cette guerre du secret. Occasionnellement, une rixe débordait au grand jour, mais la plupart des victoires et défaites de ce conflit restèrent inconnus du public.
Le Might for Right Act fut finalement abrogé en 1967, lorsqu'un procès lancé par trois super-héros afro-américains se termina devant la Cour suprême. Cette dernière déclara cette loi totalement anticonstitutionnelle et ordonna la fin de service de tous les super-soldats. Cela prit près de trois ans pour y parvenir, de nombreux espions étant infiltrés tellement profondément chez l'ennemi que le gouvernement était réticent à les en retirer rapidement.
Dans les années 70, la Guerre froide atteignit un nouveau point culminant. Les deux camps avaient toujours considéré que les accrochages entre super-espions devaient rester inconnus du grand public et ne pouvaient être à l'origine d'incidents internationaux, mais il en était tout autrement de groupes publics comme la Phalange de la Liberté ou des Défenseurs soviétiques de la Mère-patrie. Les projecteurs des médias suivaient ces super-héros de près et tout ce qui les impliquait avait des conséquences médiatiques te politiques immédiates.
La menace nucléaire
La démonstration de ce dernier fait eut lieu en 1976, quand le monde oscilla dangereusement près de l'apocalypse nucléaire : un avion-espion américain avait été abattu par un des membres des Défenseurs. L'équipage survécut et parvient à lancer un appel de détresse, pendant que l'un de ses membres, un des rares soldats dotés de super-pouvoirs, le capitaine Gerald Mynor, neutralisait l'ennemi à l'aide de ses pouvoirs psychiques. Mais cela n'avait fait que leur acheter quelques heures de répit avant l'arrivée du reste du groupe soviétique.
Prise de cours, l'armée de l'air américaine demanda et reçut l'aide du Statesman, le leader de la phalange de la Liberté. Il se téléporta en URSS et retrouva l'équipage américain. Il dut combattre une escouade de soldats soviétiques avant de parvenir à s'enfuir vers la Finlande avec les survivants américains. Un général russe, furieux à l'idée de voir un super-héros normalement intouchable humilier les Défenseurs de la Mère-patrie et s'en tirer sans conséquence, décida de prendre des mesures radicales. Il lança une ogive nucléaire tactique à la poursuite du Statesman.
Le missile explosa sur sa cible quelque part en Finlande, tuant tout l'équipage américain et blessant gravement le Statesman. Les forces de l'OTAN mirent alors leurs forces nucléaires en alerte maximale et se préparèrent à lancer la contre-attaque. Les Soviétiques firent de même. Les américains répliquèrent en préparant la mise en place d'un dispositif satellite anti-missiles. Des devins russes découvrirent la manœuvre et, conscient qu'il ne restait plus d'autre option, lancèrent une frappe nucléaire tactique contre le dispositif avant qu'il ne devienne opérationnel.
Comme visiblement aucun des gouvernements n'était près à interrompre l'inévitable, les super-héros de la Terre prirent les choses en main. A l'initiative de la Phalange de la Liberté et de la Patrouille de l'Aube, près de deux douzaines de super-héros passèrent à l'action, neutralisant e dispositif américain et les missiles soviétiques. Le message aux dirigeants de la Terre était clair : un tel comportement ne saurait être toléré de leur part. Hero One, le super-héros anglais, organisa et négocia une solution pacifique à la crise.
Tandis que les gouvernements n'appréciaient guère l'initiative des super-héros, ces derniers devinrent la coqueluche de la population mondiale. Pour autant que le public sache, c'était grâce à eux que le monde était sauvé. Cet événement marqua la fin de la coopération étroite entre gouvernements et groupes de super-héros qui était caractéristiques de la Guerre froide. Cette période avait démontré amplement que les héros agissaient bien mieux s'ils étaient à l'écart de considérations politiques. Ils commencèrent à être perçus comme une sorte de cinquième pouvoir, les gardiens non seulement de la paix dans le monde, mais aussi des droits de l'Humanité dans son ensemble.
Dans les années 50, l'OTAN et les pays du Pacte de Varsovie commencèrent un jeu du chat et de la souris qui allait se prolonger pendant plusieurs décennies, chaque camp étant persuadé que le seul objectif de l'autre était son annihilation totale, ce qui n'était pas totalement faux. En même temps que les menaces nucléaires et la guerre d'espions, les deux factions comptaient bien utiliser au maximum leurs unités dotées de super-pouvoirs.
Il ne fallut que quelques années pour que le gouvernement américain cesse d'aduler ses super-héros et en vienne à les considérer comme des criminels potentiels, voire des communistes en devenir ! Le deuxième Citizen Crime Fighting Act avait donné légitimité et relative protection aux héros qui acceptaient de s'enregistrer auprès des autorités de Paragon City. Pour ceux qui refusaient et voulaient conserver leur identité secrète ou qui vivaient dans d'autres états, la vie était bien plus difficile, même à Paragon City.
En 1956, le Congrès vota le Might for Right act. Cette loi transformait les super-héros en une ressource nationale, susceptible d'être recrutée sans annonce préalable par les services gouvernementaux. Au cours de la décennie suivante, la CIA, le FBI et le Département de la Défense enrôlèrent de nombreux héros, pour un service aussi bien national qu'à l'étranger. La plupart étaient heureux d'aider leur pays, mais il y eut de nombreux abus. Plusieurs héros aux convictions politiques "suspectes" furent envoyés den missions suicide en Europe de l'Est. Les héros issus de minorités souffrirent de discrimination, avec des périodes de service très longues, voire de plusieurs années, sans possibilité de communication avec leurs proches.
De 1956 à 1966, La plus grand majorité des super-héros en service furent utilisés dans le cadre de la guerre secrète conte l'Union soviétique. Pendant que des groupes publics comme la Phalange de la Liberté ou la Patrouille de l'Aube continuaient leur guerre contre les super-vilains costumés, de nombreux héros de l'ombre mouraient au combat derrière le Rideau de fer, dans les jungles sud-américaines ou en Asie du Sud-est. Ces batailles féroces ne parvinrent cependant qu'à prolonger le statu quo souvent au détriment des populations et gouvernements locaux.
Bien que constitutionnellement suspectes, ces initiatives américaines n'en étaient pas moins seulement basées sur la paranoïa. L'Union soviétique avait lancé son propre programme de super-espions et s'était constitué un corps d'élite à l'aide de séries d'expériences aussi dangereuses que mortelles. Ces soldats combattirent ainsi les super-héros américains au cours de cette guerre du secret. Occasionnellement, une rixe débordait au grand jour, mais la plupart des victoires et défaites de ce conflit restèrent inconnus du public.
Le Might for Right Act fut finalement abrogé en 1967, lorsqu'un procès lancé par trois super-héros afro-américains se termina devant la Cour suprême. Cette dernière déclara cette loi totalement anticonstitutionnelle et ordonna la fin de service de tous les super-soldats. Cela prit près de trois ans pour y parvenir, de nombreux espions étant infiltrés tellement profondément chez l'ennemi que le gouvernement était réticent à les en retirer rapidement.
Dans les années 70, la Guerre froide atteignit un nouveau point culminant. Les deux camps avaient toujours considéré que les accrochages entre super-espions devaient rester inconnus du grand public et ne pouvaient être à l'origine d'incidents internationaux, mais il en était tout autrement de groupes publics comme la Phalange de la Liberté ou des Défenseurs soviétiques de la Mère-patrie. Les projecteurs des médias suivaient ces super-héros de près et tout ce qui les impliquait avait des conséquences médiatiques te politiques immédiates.
La menace nucléaire
La démonstration de ce dernier fait eut lieu en 1976, quand le monde oscilla dangereusement près de l'apocalypse nucléaire : un avion-espion américain avait été abattu par un des membres des Défenseurs. L'équipage survécut et parvient à lancer un appel de détresse, pendant que l'un de ses membres, un des rares soldats dotés de super-pouvoirs, le capitaine Gerald Mynor, neutralisait l'ennemi à l'aide de ses pouvoirs psychiques. Mais cela n'avait fait que leur acheter quelques heures de répit avant l'arrivée du reste du groupe soviétique.
Prise de cours, l'armée de l'air américaine demanda et reçut l'aide du Statesman, le leader de la phalange de la Liberté. Il se téléporta en URSS et retrouva l'équipage américain. Il dut combattre une escouade de soldats soviétiques avant de parvenir à s'enfuir vers la Finlande avec les survivants américains. Un général russe, furieux à l'idée de voir un super-héros normalement intouchable humilier les Défenseurs de la Mère-patrie et s'en tirer sans conséquence, décida de prendre des mesures radicales. Il lança une ogive nucléaire tactique à la poursuite du Statesman.
Le missile explosa sur sa cible quelque part en Finlande, tuant tout l'équipage américain et blessant gravement le Statesman. Les forces de l'OTAN mirent alors leurs forces nucléaires en alerte maximale et se préparèrent à lancer la contre-attaque. Les Soviétiques firent de même. Les américains répliquèrent en préparant la mise en place d'un dispositif satellite anti-missiles. Des devins russes découvrirent la manœuvre et, conscient qu'il ne restait plus d'autre option, lancèrent une frappe nucléaire tactique contre le dispositif avant qu'il ne devienne opérationnel.
Comme visiblement aucun des gouvernements n'était près à interrompre l'inévitable, les super-héros de la Terre prirent les choses en main. A l'initiative de la Phalange de la Liberté et de la Patrouille de l'Aube, près de deux douzaines de super-héros passèrent à l'action, neutralisant e dispositif américain et les missiles soviétiques. Le message aux dirigeants de la Terre était clair : un tel comportement ne saurait être toléré de leur part. Hero One, le super-héros anglais, organisa et négocia une solution pacifique à la crise.
Tandis que les gouvernements n'appréciaient guère l'initiative des super-héros, ces derniers devinrent la coqueluche de la population mondiale. Pour autant que le public sache, c'était grâce à eux que le monde était sauvé. Cet événement marqua la fin de la coopération étroite entre gouvernements et groupes de super-héros qui était caractéristiques de la Guerre froide. Cette période avait démontré amplement que les héros agissaient bien mieux s'ils étaient à l'écart de considérations politiques. Ils commencèrent à être perçus comme une sorte de cinquième pouvoir, les gardiens non seulement de la paix dans le monde, mais aussi des droits de l'Humanité dans son ensemble.
Réactions
Personne n'a encore réagi. Soyez le premier.
Vous devez vous identifier pour réagir.
Pas de compte JeuxOnLine ?
Créer un compteQue pensiez-vous de City of Heroes ?
256 aiment, 47 pas.
Note moyenne : (315 évaluations | 16 critiques)
8,3 / 10
-
Très bien
-
City of Heroes: Homecoming noue de nouveaux partenariats et esquisse sa prochaine mise à jour majeure 422 janvier 2024
-
5 janvier 2024
-
Le « serveur communautaire » City of Heroes: Homecoming devient Homecoming: CoH et poursuit sa bêta 1514 août 2020
-
17 septembre 2019
-
24 avril 2019